Les troubles du rythme circadien et de l'horloge interne sont particulièrement handicapants pour celles et ceux qui en présentent les symptômes. Ils jouent sur le confort, la qualité de vie et l'état général de la santé, ce qui peut ternir le rythme d’une journée. En effet, une horloge interne déréglée rend, chaque matin, la sortie du lit difficile.
Lampe Luminothérapie - Helios 10 000 Lux
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De plus, l’aptitude à se mettre au travail en quelques minutes est détériorée par le manque de sommeil, la faible production de mélatonine et la durée de la nuit. Le nombre de patients souffrant d’un trouble du rythme circadien est beaucoup plus élevé dans les pays de l'hémisphère nord, et ce, pour une raison simple : la faible exposition au soleil, notamment en automne et en hiver.
En effet, la carence d'exposition à la lumière du jour se traduit par une série de symptômes en lien avec l'humeur, le sommeil et l'énergie.
Les dispositifs de luminothérapie visent à produire une lumière artificielle qui simule celle du soleil, que ce soit au niveau de la longueur d'onde, de la couleur, de la température des couleurs, de l'Indice de Rendu des Couleurs et de l'intensité lumineuse, afin de "tromper" le cerveau lors des séances et d'induire les réactions chimiques nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme. L’utilisation d’une lampe de luminothérapie profite aux personnes souffrant de troubles et pathologies, mais également à celles et ceux qui travaillent de nuit et ne sont que trop faiblement exposés au soleil et à la lumière du jour.
Sommaire
Les critères décisifs de l'efficacité de la luminothérapie
L'histoire de la luminothérapie remonte à plus de 3 000 ans en Inde, à une époque où la lumière du soleil et ses bienfaits étaient utilisés à des fins thérapeutiques et consignés dans les textes sacrés hindous.
Aujourd'hui, les effets bénéfiques de la luminothérapie sont bien établis, puisque le protocole, qualifié de non invasif, est largement utilisé pour le traitement des patients, que ce soit dans la psychothérapie, la dermatologie et, plus généralement, pour améliorer l’état de santé et la qualité de vie des personnes souffrant de certaines pathologies en lien avec le dérèglement du rythme circadien (dépression, troubles de l’humeur, etc.).
La luminothérapie recourt à la lumière visible (psychothérapie), ou à la lumière ultraviolette, voire infrarouge (dermatologie), pour traiter un large spectre de pathologies. Si les lampes à incandescence, les lampes fluorescentes et les ares électriques étaient les principaux véhicules de la thérapie par la lumière dans les années 1980, les séances effectuées grâce à la lampe de luminothérapie s'imposent aujourd'hui comme le dispositif phare pour ceux qui souhaitent traiter une carence d'exposition à la lumière du soleil, annuelle ou saisonnière.
Cette dernière émet une lumière artificielle de 10 000 lux, avec une température de couleur comprise entre 5 500 et 6 500 K (degrés Kelvin), sachant que le soleil affiche une température de 5 900 K à son zénith, ainsi qu'un Indice de Rendu des Couleurs (IRC) supérieur à 85 (le soleil a un IRC de 100 à son zénith). De quoi limiter, chez l’utilisateur des bienfaits de la luminothérapie, l’état dépressif qui peut s’installer en hiver, surtout face à la durée de chaque journée qui voit son soleil se coucher de plus en plus tôt. À noter également que la lumière de la lampe n’est absolument pas dangereuse pour la rétine.
L'identification du rythme circadien individuel et le choix du temps accordé aux séances de luminothérapie sont des critères décisifs pour rééquilibrer l'horloge interne et traiter les symptômes du patient par le biais de cette thérapie. Deux propriétés définissent les fondements biologiques de la luminothérapie (également connue sous le nom de photothérapie) : la longueur d'onde et l'intensité de la lumière. La gamme de longueurs d'onde de la lumière visible va approximativement de 780 nm (extrémité rouge) à 400 nm (extrémité violette).
Quel est le mécanisme de la luminothérapie ?
Le rythme circadien est souvent appelé horloge biologique interne et représente un cycle de 24 heures, qui régule le sommeil et d'autres processus physiologiques. L'Homme étant un être diurne, son organisme est calé sur les schémas du soleil. Et c'est ici la raison d'être de la luminothérapie : remplacer le soleil lorsque celui-ci se fait rare (automne ou hiver), mais aussi lorsque le patient n'est pas exposé à la lumière du jour, pour des raisons médicales ou professionnelles.
Dans le passé, les chercheurs utilisaient le plus souvent les bienfaits d’une lumière blanche brillante, c'est-à-dire un spectre mixte de longueurs d'onde qui imitent la lumière du jour, afin d'étudier les effets de la lumière sur le rythme circadien humain. D'autre part, des études récentes ont démontré une meilleure efficacité de la lumière bleue de courte longueur d'onde (environ 460 nm), avec de meilleures propriétés de déphasage par rapport au reste du spectre lumineux visible. La luminothérapie cible l'horloge biologique humaine et tente de remettre à zéro la phase d'activité de l'horloge par rapport aux cycles de lumière et d'obscurité (cycle jour – nuit).
Ainsi, les objectifs communs à l’utilisation de la luminothérapie sont de synchroniser le cycle veille – sommeil par la régulation de la sécrétion de la sérotonine, l'hormone du bien-être, et de la mélatonine, l'hormone du sommeil, mais aussi de faciliter le sommeil à une heure souhaitée, du jour ou de la nuit, et d'obtenir des effets indirects sur l'humeur du patient. La luminothérapie est aujourd'hui un traitement de première intention pour venir à bout du Trouble Affectif Saisonnier (TAS) et de certaines formes de dépressions que peuvent présenter les malades.
La thérapie photodynamique (ou PDT) est un type spécial de luminothérapie, qui combine l'exposition à la lumière artificielle et la prise de médicaments photosensibilisants pour améliorer la réceptivité de l'organisme. Les médicaments n'agissent qu'après avoir été activés par certains types de lumière. Dans la littérature médicale, cette procédure est également connue sous le nom photoradiation, ou, lorsqu'elle vise à attaquer des cellules cancéreuses, de photochimiothérapie. Pour tout comprendre sur le fonctionnement de la luminothérapie, vous pouvez consulter notre article dédié.
Les applications de la luminothérapie dans la pratique clinique
En psychiatrie et en neurologie, la luminothérapie est utilisée pour traiter un large éventail de troubles présents chez les patients, qui sont généralement classés en trois grandes catégories :
- les troubles causés par la désynchronisation entre le rythme circadien de l'organisme et l'environnement extérieur (cycle éveil – sommeil et rythme jour – nuit) ;
- les troubles de l'humeur ;
- les troubles hybrides.
Pour ce faire, le patient pourra compter sur l’utilisation de différents appareils de luminothérapie, comme les lampes, les réveils simulateurs d'aube (et de crépuscule), ainsi que les lunettes de luminothérapie.
De même, il a été démontré que la luminothérapie à la lumière visible (en particulier à la lumière bleue) avait des effets sur l’amélioration de l'état de la peau, surtout dans les cas d'acné récalcitrante et d'autres imperfections cutanées. En atteignant les glandes sébacées de la peau, la lumière bleue stimule les porphyrines, ces composés produits par les bactéries qui provoquent l'acné (notamment du genre Propionibacterium).
Lorsqu'elles sont activées par la lumière, les porphyrines peuvent détruire les bactéries de l'intérieur.
La jaunisse néonatale se traduit par le jaunissement de la peau, à cause de l'augmentation des niveaux de bilirubine totale chez les nourrissons. L’exposition à la lumière lors de luminothérapie à la lumière bleue est le traitement de choix pour les nouveau-nés en bonne santé, mais qui présentent un taux élevé de bilirubine non conjuguée.
La thérapie photodynamique fait également effet dans le traitement des maladies dermatologiques, telles que la kératinose actinique, les lésions cutanées et le cancer de la peau non mélanique. Des applications de ce type de traitement ont été utilisées dans des cas de maladies parodontales, de leucoplasie buccale, de cancer buccal, de dégénérescence maculaire et d'une panoplie de tumeurs provenant de divers tissus et systèmes d'organes.
La luminothérapie à basse intensité (LBI) est aujourd'hui un outil prometteur dans le traitement d'une grande variété de troubles et de pathologies comme la douleur arthritique, le retard de cicatrisation des plaies et les accidents vasculaires cérébraux aigus. On estime que les lampes vouées à la luminothérapie agissent en augmentant de manière fulgurante les niveaux d'énergie (ATP), en boostant les protéines du choc thermique et en maximisant les antioxydants dans le corps. Ainsi, après quelques séances d’exposition à la lumière, et ce, à un rythme régulier, l’utilisateur voit ses journées changées. En effet, après des nuits meilleures, son sommeil, sa santé et la qualité de son travail se voient nettement améliorés.